A propos des mots « passes et traces »

Une passe peut désigner l’ouverture dans un récif corallien  donnant accès à la haute mer, la transmission du ballon à un coéquipier, le passage d’un outil d’usinage, et bien d’autres choses dans les domaines de la prestidigitation, de la corrida, de la prostitution, etc.

Ce mot, ici au pluriel, évoquera l’idée de passages, dans tous les sens de ce terme : les endroits par où l’on passe ; le fait de passer ; les fragments d’une œuvre (extraits, morceaux). Et penser aussi à l’adjectif passager, qui signifie qui ne fait que passer ; dont la durée est brève ; ou encore  fréquenté par de nombreux passants.

Je ne sais qui seront les passants qui passeront par ce blog et y liront les traces de mon propre passage. Trace(s) : suite d’empreintes ou de marques que laisse le passage d’un être ou d’un objet et marque laissée par une action quelconque (Robert).

Tout événement, toute activité, toute expérience vécue laisse en effet une trace plus ou moins durable, un souvenir ; c’est en particulier le cas des rencontres avec autrui, mais aussi avec un texte, une œuvre, un auteur. C’est ce genre de traces que je me propose d’inscrire dans ce blog. Et ceux qui y passeront pourront aussi y laisser leur trace : noter un commentaire, faire passer une idée, évoquer une expérience humaine, une expérimentation sociale, pédagogique, politique, artistique, en retracer le chemin pour que d’autres à leur tour puissent le suivre…  ou s’en éloigner pour explorer d’autres voies.

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