du chaos à l’humanisation

« Cette période de chaos peut être aussi, comme tous les grands bouleversements, l’occasion d’un saut qualitatif dans l’histoire de notre humanisation. A condition d’allier « l’optimisme de la volonté » au « pessimisme de l’intelligence », comme le proposait Gramsci (…). Il nous faut être tout à la fois totalement lucides sur l’ampleur des risques et capables de construire une nouvelle espérance sur la base des forces de renouveau qui ont commencé à émerger au cours des dernières décennies. »

P. Viveret. La cause humaine. Du bon usage de la fin d’un monde. Les Liens qui Libèrent. 2012, p. 28