LENDEMAINS GUERRES…

LENDEMAINS GUERRES ET LARGES

http://www.nuitetjour.xyz/nuitetjourfree/2015/11/22/lendemains-guerres-et-larges-par-arnaud-masetti

…. « C’est le propre de l’Histoire quand elle a lieu : qu’elle se dérobe sous nos pieds. Viendra le temps de la pensée, puis celle, sans doute, de l’action. Pour l’heure, passé celui de la sidération et de l’émotion, c’est le temps redoutable et infect des bavardages, des avis délivrés comme pour se vautrer dans soi-même, et de jouir de la lâcheté d’en posséder un, d’avis, et que dans sa banalité, ils trouvent là leur singularité.

Pendant trois jours évidemment, surtout ne pas écrire qui ajouterait aux mots d’autres mots et la honte. Lire la suite

Impuissance guerrière

 

« Nous sommes dans une logique de l’impuissance guerrière »

http://rue89.nouvelobs.com/2015/11/14/sommes-logique-limpuissance-guerriere-262098

Pour Jean-Pierre Dubois, président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme, la réponse « guerrière » apportée par les politiques aux attentats de vendredi illustre leur impuissance et nous place dans une logique inefficace et sans fin.

Quelques heures après les attentats qui ont frappé la France, la question de la réaction se pose déjà. Le mot de « guerre » est sur toutes les lèvres, notamment celles du Premier ministre, au JT de 20 heures de TF1.

La même question s’était posée après les attentats de janvier contre Charlie Hebdo, et Jean-Pierre Dubois, juriste et président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme, nous avait alertés. Nous l’avons recontacté.

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à ceux qui déclenchent les guerres

« Karel écrivait : La guerre est une banalité qui nous contraint à remplacer ce que nous avons détruit par ce que d’autres détruiront. Il m’a longtemps semblé que cette phrase énonçait une fatalité pire que l’ironie, puis je me suis aperçu que Karel signifiait que la guerre est un système qui s’entretient de lui-même. Qu’importe ses acteurs et ses justifications, il se nourrit de ses dévastations. La victoire et la défaite n’ont aucune pérennité, sinon comme germes de la prochaine guerre. »

Ayerdhal : Chroniques d’un rêve enclavé, Au diable vauvert, 2009.