Yoko Ono

C’est cela qui m’a intéressée dans ce travail d’écriture, la faille constante entre qui elle est (son travail) et la réception qui en est faite. Le décalage. L’accumulation des contraires : très célèbre et totalement inconnue. Très pacifique et haïe. Très people et très méditative. Très simple et très complexe à appréhender.
Et j’ai découvert, tout en écrivant, que ces contraires, qui la construisent et qui construisent l’idée que l’on peut se faire d’elle, ne la déstructurent pas. Elle accumule les contraires et fabrique quelque chose de plus grand qu’eux, quelque chose d’autre. Un grand autre, un autre qui est un plus, qui est la création elle-même.

 Christine Jeanney Making of YOKO ONO dans le texte

https://www.publie.net/autour-de-yoko-ono-dans-le-texte/#making-of-yoko-ono

 

 

 

Lucioles

Davantage que de définir, il s’agit de se réunir, de faire lien. DE SE SITUER LUCIOLE PARMI LES LUCIOLES DANS L’UNE DES CONSTELLATIONS QUI S’EFFORCE DE TRANSFORMER CE QUI L’ENTOURE, OBSTINEMENT. Car, si l’époque est sombre, nombreuses et nombreux sont ceux qui résistent, s’organisent, luttent, inventent et créent – en allumant autant de lueurs fugaces et d’étincelles de désir. (p. 8)

CE LIVRE : UNE MAIN TENDUE. Et aussi ce livre : une invitation à (se) reconfigurer. Car ce n’est peut-être pas en regardant ailleurs mais en bougeant sur place que nous pouvons faire émerger des possibles inaperçus, des alternatives dissimulées. Il s’agirait alors d’abord DE MODIFIER LES CONFIGURATIONS, DE RENOUVELER LA CONNECTIQUE DE NOS REPRESENTATIONS. (p. 13)

Myriam Suchet (2016). Indiscipline ! Ed. Nota Bene