du chaos à l’humanisation

« Cette période de chaos peut être aussi, comme tous les grands bouleversements, l’occasion d’un saut qualitatif dans l’histoire de notre humanisation. A condition d’allier « l’optimisme de la volonté » au « pessimisme de l’intelligence », comme le proposait Gramsci (…). Il nous faut être tout à la fois totalement lucides sur l’ampleur des risques et capables de construire une nouvelle espérance sur la base des forces de renouveau qui ont commencé à émerger au cours des dernières décennies. »

P. Viveret. La cause humaine. Du bon usage de la fin d’un monde. Les Liens qui Libèrent. 2012, p. 28

Ce mot : humanité

J’ai l’impression qu’on ne cesse de comprendre et de prendre la mesure de la signification de ce mot : humanité.

7 mars 10:43, par Isabelle Pariente-Butterlin
http://www.auxbordsdesmondes.fr/spip.php?article2123#forum5944
Et aussi :

il suffit de lever nos regards vers les vagues immémoriales, de revenir aux vagues immémoriales, de revenir à elles pour revenir à soi, et de suivre le vent et les rafales de lui sur le bleu ulysséen de la mer. Le bleu turquoise, le bleu intense, le bleu ulysséen, le bleu immémorial, le bleu pur de tout renoncement à l’exigence duquel nous tenir. Obstinément. Jusqu’à l’extension rêvée, impression rêvée, au-delà des limites-mêmes du monde, extension rêvée, redevenue possible, suivre les rafales de vent nous traversant de la présence du monde et du bonheur pur d’être.N’est-ce pas à cela qu’il faut nous tenir obstinément, résolument, bonheur pur d’être, nous, êtres imparfaits et défaillants dans un monde bouleversé, mais tout de même et quoi qu’il en soit, néanmoins dans ce monde, sans que ce monde ne puisse nous ôter cela : bonheur pur d’être et de vivre.Puissions-nous nous retenir de nos mains aimantes à tout ce qui nous en assure.

Isabelle Pariente-Butterlin

Recomposition en cours Fragments 20

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