Derrida et la trace

 » En cherchant à dénouer le primat de la présence du présent dans l’interrogation sur l’être, Derrida en vient à découvrir l’importance de la trace et de l’écriture.
Car ce que la trace, et toute forme d’écriture, porte, c’est précisément une absence, un passé. En tout cas un autre que l’être comme simple présence.
De fait, la pensée de la trace s’interroge sur tout ce qui diffère, et c’est en ce sens que l’écriture est une « différance ». Elle diffère son présent et son maintenant, elle renvoie toujours à quelque chose ou à quelqu’un d’autre. »

by Christian Fauré on 22 mars, 2007

http://www.christian-faure.net/2007/03/22/derrida-parle-a-propos-de-letre-6/